Infiltration matinale dans les rues

Je courais, de plus en plus vite afin d'arriver le plus tôt possible. Je ne voulais surtout pas faire de mauvaise rencontre.
Ce n'était pas la première fois que j'arpentais les rues de la capital, la noirceur ne me dérangeais donc pas.

J'arrivai finalement. La maison était plutôt grande et semblait vide pour l'instant. Je tentai d'ouvrir la porte et fut soulagé de voir qu'elle n'était pas verrouillé. À pas de loup, je me dirigeai vers la chambre de la propriétaire et ouvrit le tiroir de la commode.
-Je l'ai!!!
m'exclamais-je en cachant un petit livre dans mon veston

Je n'en revenais toujours pas. J'étais coincée ici pour je ne sais combien de temps. J'arpentais les rues sans destination. Il étais encore un peu tôt pour pouvoir demander une audience aux souverains pour devenir soldat. Je tournai à un coin de rue lorsque je vie un curieux personnage. Il avait l'air pressé et il jetais des regards furtif en arrière. Je m'approchai donc car il me semblais un peu trop louche.

- Salut je peux t'aider?

Affolé, je fit volte face. Une jeune fille se tenait devant moi et me regardait, intriguée. Rapidement, je repris le contrôle de la situation.
-Oh! C'est gentil de demander, mais.....se serait plutôt à moi de vous poser cette question! Qu'est-ce qu'une si jolie jeune femme fait à l'extrieur à cette heure?

Je jaugais ce drôle de personnage qui avait en quelque sorte osé prétendre que je n'étais qu'une simple demoiselle sans défense et qui bien sûr ne pouvait lui mettre la racler de sa vie. Je bouillonais
intérieurement mais je fit comme si je n'avait rien entendu et je restais donc de marbre à l'extérieur.

- Ce que je fais ici ne vous regarde aucunement pas. Par contre ce que vous avez fait ou ce que vous alliez faire ne m'as pas l'air très net et je serais bien tenté d'alerté les autorités et les villageois si vous ne vous expliquez pas.

J'étais prette à invoquer mes armes ou à utilisé de mon pouvoir si (on ne sais jamais) il aurait tenté quoi que ce sois. Mon instin ne m'avait jamais trompé jusqu'à aujourd'hui et il me disait fortement de rester sur mes gardes. Il avait l'air d'avoir mon âge ou un peu plus vieux. Son regard était plein de ruse et d'intelligense. Deux bonnes qualités pour ce sortir d'une facheuse situation. Il dégageait une atmosphère de méfiance mais à le voir on pourrais aussi dire de confiance.

Il a du s'apercevoir que j'étais sur mes gardes car son regard ce fit plus mystérieux. Ce que je venais de dire étais assé clair sur mes intensions et à le voir lui aussi sur ses gardes je pense qu'il l'a très bien compris.

Elle me regardait fixement, semblant sur ses gardes. Une chose était sur, elle était tout sauf un petite fille sans défense. Elle semblait avoir mon âge, mais une chose me disait qu'elle était plus vieille.
Elle se méfiait de moi, il falait donc agir avec tact. De plus, je ne pouvais me permettre de rester plus longtemps ici.
- Je suis forgeron a domicile et mon frère m'a demandé d'aller porter une commande à un client. Il en avait besoin le plus tôt possible alors, j'ai préféré y aller tôt! Malheureusement, le client n'était pas là alors j'ai laissé le paquet à l'intérieur. Satisfaite?

Mon expliation ne tenait pas vraiment debout, mais je ne pouvais me permettre de faire mieux. Il me fallait partir au plus vite!

Oulala on dirait que "Monsieur" commençait à perdre patience. Son explication ne tenait pas debout mais il est vrai qu'il y avait une forge près d'ici et que c'était deux frères qui en étaient les heureux propriétaires. Je ne savais pas trop quoi en penser. Comme il n'essayeait pas d'être galant son timbre de voix était plus enfantin. Ce qui pour moi voulait dire qu'il avait sans doute moins de 17 ans. En bonne combattante que j'étais je m'avouais donc vincue car il était hors de question que je combatte un ado. Si intriguant qu'il soit.

- Hola! monte pas sur tes grand cheveaux. C'est bon sa vas je te crois . Je crois qu'on n'est pas parti du bon pied. Je m'appelle Ame. dis-je en tendant la main et en lui présentant mon plus beau sourire (faussement sarcastique.)

Je retins un soupir. Je savait qu'elle ne me fesait pas confiance, mais tant pis. Elle n'était pas la seule.
- Je m'appelle Chuck.
Je lui serrai la main en souriant légèrement. Personne ne pouvait résister à mon sourire. C'était vraiment une sorte de don du ciel, et je n'exagérais pas.
- Je suis désolé de mettre légèrement emporté, mais c'st que je suis pressé. Je dois rentrer chez moi au plus vite car j'ai du boulot. Ravi d'avoir fait ta connaissance Ame!!

Et sur ce, je reparti en direction de ma demeure.

Je le regardais séloigner au loin.
-qu'elle drôle de personnage ce chuck.

Puis je partit en direction de ma demeure. le soleil commençait à peine à se lever. Il était encore un peu trop tôt.